Merci à mon public
Vendredi 12 mai dernier, vous avez été nombreux à nous rejoindre au jardin de l’Indochine pour la Balade Conférence organisé par Patrick, notre président du comité de quartier Bas Fabron. Nous étions une soixantaine, et j’ai été heureuse de vous faire découvrir ou redécouvrir une partie de notre quartier. Notre programme nous a permis de voir, entre autres, les nouvelles plantations du Parc de l’Indochine, de le parcourir en imaginant la villa l’Africaine qui se trouvait autrefois en son sein puis de nous rendre au château Sainte Anne dont le magnifique jardin est encore en grande partie, « d’époque ». Pour finir nous avons été accueillis au club House de la résidence, pour boire un verre.
Quelques détails : Avant de monter l’illustre rangée de palmiers plus que centenaires qui fait l’élégance de notre quartier, nous avons posé, au bas du Parc de l’Indochine, pour la photo de groupe ci-dessous, sur l’emplacement de l’ancien étang. Puis, en gravissant la grimpette nous avons évoqué Ernest Gambart, le marchand d’art, et Rosa Bonheur, peintre animalière, en imaginant la villa l’Africaine, que le premier a fait construire en 1880, et où la deuxième a habité pendant plusieurs hivers, à la fin du 19e siècle.
Pour la suite de notre balade, après avoir jeté un coup d’œil sur la villa Blanche, nous avons emprunté le chemin, actuellement privé, jusqu’au portail du château Sainte Anne : cette voie menait du chemin de Fabron au chemin de Larchet. Une jolie perspective à gauche nous a permis d’apercevoir de loin les Abbayes de Roseland : par là se trouvait aussi une route pour y aller, fermée maintenant.
En continuant notre balade vers le château Sainte Anne, nous avons parlé de l’époque (1946) où les deux terrains se sont réunis, celui du Château Sainte Anne et celui de la villa l’Africaine. Le domaine comptait alors plus 485 arbres… C’était avant 1978, avant les démolitions.
Après avoir passé le portail de l’actuelle « Résidence Château Saint-Anne », Martine et Helga nous ont souhaité la bienvenue au nom de la copropriété : nous étions alors tout près de l’arc monumental sis autour de la fontaine qui ne coule plus pour l’instant mais est toujours majestueuse. Nous avons alors pu accéder au jardin classé JIM (Jardin d’Intérêt Majeur) et EBC (Espace Boisé Classé), qui respecte encore grandement les plans d’origine conçus par l’architecte paysagiste Octave Godard, dans les années 1920.
Par les escaliers en Pas d’âne, faits en calades et en briques, nous avons eu accès aux exèdres et autres placettes. Fontaines, rosiers, arbres en topiaires, buis taillés à la française ont fait votre admiration ainsi que les 2 bassins restants : le 3e, qui était devant le château, a disparu pour faire place au bâtiment principal de la résidence. Nous avons poursuivi la visite par l’Orangerie, à l’emplacement de l’ancienne pergola, donc on voit encore les socles de colonnes. Sur mon invitation verbale (même si le son amplifié était parfois chaotique ;-)), vous avez pu imaginer, comme pour la villa l’Africaine, la présence de l’ancien château Saint-Anne et de sa chapelle octogonale.
Je tiens à remercier, notre organisateur, Patrick Lamole, Martine Delard pour sa précieuse collaboration, Christophe Prédal pour documents, ainsi que les personnes qui ont aidé à porter le matériel et à préparer le pot de l’amitié.
Colette BERLIER (ou Laurine Lerbier), qui vous a servi de Guide conférencière pour la circonstance


